FeWeb est modérément positif au sujet du protocole des créateurs de contenu de la VRM.
14 décembre 2021
Le régulateur flamand des médias (VRM) a lancé son protocole pour les créateurs de contenu, les règles que les influenceurs et les créateurs de contenu doivent respecter lorsqu'ils publient des vidéos (commerciales). "La législation et le protocole visent à promouvoir la transparence afin que les consommateurs sachent immédiatement si un message contient de la publicité. Cela profite également à l'authenticité de l'influenceur ainsi qu'à la reconnaissance de la marque," déclare la FeWeb. La FeWeb trouve donc regrettable que le VRM et le SPF Economie ne mettent pas en avant le même label. La FeWeb demande aux instances gouvernementales de choisir ensemble le même label afin de communiquer sans ambiguïté au consommateur et au créateur de contenu.
Le protocole des créateurs de contenu en quelques mots
Depuis mai 2021, le VRM est autorisé à contrôler le respect des règles relatives à la vidéo via les plateformes de médias sociaux. En raison de la directive européenne sur les services audiovisuels, le décret flamand sur les médias a dû être modifié. Le VRM traduit désormais ces nouvelles règles en un protocole pour les créateurs de contenu. La FeWeb et le Centre de Communication se sont consultés sur ces règles afin qu'elles soient conformes à la législation fédérale et aux recommendations du secteur.
Le Protocole comprend 3 domaines : les règles sur la communication commerciale, sur la publicité destinée aux enfants et sur les discours de haine.
- Communication commerciale: à partir du moment où vous recevez un avantage d'une marque et que vous mentionnez cette marque de manière visuelle ou auditive dans votre vidéo, vous devez placer le label "advertentie" (à traduire dans la bonne langue), étiqueter le partenaire et indiquer sur la plateforme qu'il s'agit d'une collaboration commerciale. Un organigramme vous aidera à décider ce que vous devez publier et quand. La manière dont vous pouvez procéder en pratique est expliquée dans quelques exemples par plateforme.
Si vous publiez un lien d'affiliation, vous devez également indiquer ce qui suit en plus de ces règles : "*Si vous achetez quelque chose par ce lien, je recevrai une commission." - Publicité destinée aux enfants : les communications commerciales destinées aux jeunes doivent être clairement identifiables pour eux. Le placement de produits dans les vidéos destinées aux enfants de moins de 12 ans est interdit, tout comme la mention des logos des sponsors. Des règles supplémentaires s'appliquent si le contenu ne convient pas aux mineurs.
- Interdiction des discours de haine et de violence : une vidéo ne peut pas inciter à la violence ou à la haine envers un groupe de personnes ou un membre d'un groupe. L'accès à vos vidéos ne peut être fondé sur une quelconque forme de discrimination pour un motif idéologique ou philosophique.
>> Au protocole des créateurs de contenu
>> Les règles dans un document pratique
Une législation ou une interprétation contradictoire ?
La publicité doit être reconnaissable en tant que telle. C'est ce que nous lisons tant dans la législation fédérale que dans la législation flamande. Là où le SPF Economie traduit cela par le mot "reclame" en néerlandais, le VRM demande que le mot "advertentie" ou "publiciteit" soit mentionné. FeWeb et le Centre de Communication ont fait campagne pour que le même label soit utilisé afin que ce soit clair pour les consommateurs et que les créateurs de contenu, les agences et les annonceurs aient une sécurité juridique.
Pour le VRM, le mot "recalme" peut également être utilisé (même si seuls les labels "advertentie" et "publiciteit" figurent dans le protocole), mais c'est, selon FeWeb, une occasion manquée de mettre en avant le même label.
La FeWeb modérément positif
Outre ce manque de clarté, la FeWeb est surtout positif sur le fait que les règles par plateforme sont incluses dans le protocole des créateurs de contenu à titre d'exemples (et non à titre de règles fixes). Il offre à l'influenceur et au créateur de contenu une bonne image de la manière dont ils peuvent communiquer de manière transparente sans pour autant considérer cela comme des règles fixes.
"La législation et le protocole visent à stimuler la transparence afin que le consommateur sache immédiatement si un message contient de la publicité. Cela profite également à l'authenticité de l'influenceur et à la reconnaissabilité de la marque", explique Patrick Marck de la FeWeb.
FeWeb demande aux instances gouvernementales de choisir conjointement le même label et de communiquer ainsi sans ambiguïté à la fois aux consommateurs et aux créateurs de contenu.